jeudi 11 février 2010

Jeudi, 12 février 2010


Il est 19h30. Il fait 4 degrés C à l'extérieur, et c'est venteux. C'est pas mal froid, ça, (un froid de "beu", quoi !) pour un milieu de février à Barcelone! Ne sommes sortis que quelques minutes, le temps d'aller téléphoner à Stéphanie, la fille de Richard, à Montréal. Le coût de l'appel pour 15 minutes: 2.55 Euros. C'est une aubaine, ça!
Richard est plongé dans la lecture de Jacques le fataliste et son maître, de Diderot. Il comprend maintenant pourquoi il était jadis défendu de lire au Québec cet ''auteur génial'' (selon Richard). Il en a souligné de nombreux extraits (comme c'est toujours son habitude quand il lit), dont celui-ci: ''Quel est, à votre avis, le motif qui attire la populace aux exécutions publiques?(demande directement Diderot aux lecteurs du roman Jacques le fataliste... qu'ils sont en train de lire) L'inhumanité? Vous vous trompez: le peuple n'est point inhumain; ce malheureux autour de l'échafaud duquel il s'attroupe, il l'arracherait des mains de la justice s'il le pouvait. Il va chercher en Grèce une scène qu'il puisse raconter à son retour dans le faubourg; celle-là ou une autre, cela lui est indifférent, pourvu qu'il fasse un rôle, qu'il rassemble ses voisins, et qu'il s'en fasse écouter. Donnez au boulevard une fête amusante; et vous verrez que la place des exécutions sera vide. Le peuple est avide de spectacles, et y court, parce qu'il est amusé par le récit qu'il en fait quand il en est revenu.''
Un blog, serait-ce aussi cela? Quelqu'un prendra-t-il le temps de me répondre? Paul? Héléna? Gervaise? Noémie? Qui parmi vous aura la gentillesse d'éclairer ma lanterne sur cette question qui me semble toujours d'actualité? Pas vous?

J'embrasse affectueusement toutes les personnes qui ont eu la patience de me lire jusqu'au bout.

Ricardo, corazon de pantera negra.

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