lundi 15 février 2010

Dimanche 14 février 2010

Direction le Museu Picasso, en ce jour de la Saint-Valentin...Au sortir de la bouche de métro Jaume I, nous avons marché sur une rue, la "carrer de la Princesa", oû on trouve, sur le bord du trottoir, verdure et chaises (ancrées dans le ciment). Comme le soleil se mettait de la partie, nous en avons profité pour faire un arrêt et manger notre sandwhiche (voir photo).
À noter que je porte mes belles bottes toutes neuves pour l'occasion...Ici, à Barcelone, les bottes, et en particulier à talon, sont un "must". Toutes les femmes (ou presque) en portent. L'ai-je dit ? Les femmes sont généralement minces, jolies, vêtues avec style, et surtout, semblent aimer mettre en évidence leurs jambes.

Nous nous promenons dans un dédale de rues étroites, signe de leur origine médiévale, qui nous rappellent celles, fameuses, de Syracuse en Sicile (voir photo).

Le musée Picasso est, lui-même, installé dans trois palais médiévaux ayant subi une rénovation d'une qualité exceptionnelle, une façon de revitaliser un quartier en déclin en y introduisant des institutions culturelles.

On trouve, au musée, une collection qui couvre tout particulièrement la première décennie de l'activité artistique de Picasso, passée à Barcelone. Deux salles, fort intéressantes par ailleurs, font exception, dont l'une, consacrée aux oeuvres, faites en 1957, sur le thème du chef-d'oeuvre de Vélasqez, Les Ménines. +++++
Nous avons vu l'exposition temporaire Images secrètes, traitant de Picasso et de sa collection personnelle d'estampes érotiques japonaises (voir photo).

Aussi, heureux hasard, on trouvera, en exposition temporaire, des oeuvres de 2009 de Rodney Graham, inspirées de Picasso et faites spécialement pour la présente exposition, ce peintre de Vancouver dont nous avions vu nombre de productions la veille, au Musée d'art contemporain de Barcelone (le MACBA), heureux hasard, car cela nous a réconciliés avec son travail artistique.

Le musée affichait "portes ouvertes" en ce dimanche, 14 février, en raison, écrivait-on sur le site, de la fête de Sainte-Eulalie, patronne de Barcelone (Sainte-Eulalie est une martyre chrétienne brûlée vive à 15 ans, en l'an 304). C'était "full"monde, et tout particulièrement au magasin oû on vendait profusion de produits dérivés (jamais vu autant... si Picasso voyait cela...)

19 h 30, on est de retour à la maison et la fête commence...Bonne bouffe, une "PAËLLA MIXTA (poulet, calmar, artichauts, langoustines, moules et palourdes), accompagnée d'un bon vin, un CAVA brut, méthode traditionnelle (plein de douceur et de tendresse), est au menu...mais encore faut-il la faire ! Vers 21 h, c'est prêt et DÉLICIEUX.

PS Sylvia, tu n'as rien à craindre... comme gagnante de notre concours qui a eu droit à une invitation à manger une paëlla à la maison, à notre retour. Comme tu vois, on se pratique déjà!


On aurait aimé aussi vous entretenir de la qualité des communications graphiques des différentes instances barcelonaises (métro, rues), de l'eau potable (de qualité), des très nombreuses pâtisseries (auxquelles nous avons résisté jusqu'à ce jour), de la serviabilité des gens (serveurs dans les cafés, policiers, préposés dans les musées, de la bureaucratie coûteuse de la compagnie de téléphone Telefonica, l'équivalent de notre Bell national) et de bien d'autres sujets que nous aurons peut-être l'occasion d'aborder une autre fois.

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