Dimanche 28 février 2010

Un dimanche comme les autres...

À Barcelone, le dimanche est jour de congé. Tous les commerces, incluant moult restaurants, sont fermés.

Les gens sont à l'extérieur. On joue, on mange, on relaxe en famille dans les nombreux parcs de la ville (voir photos).




On fait aussi la lessive !(voir photo prise à Barceloneta, un quartier populaire, ancien, en bordure de mer)








Notre destination : le bord de MER. Quelle chance pour une ville et ses résidents d'avoir ainsi les pieds dans l'eau.

Jusqu'aux années 1980, les plages de Barcelone baignaient dans une eau sale et polluée. En 1992, le slogan Barcelona oberta al mar (Barcelone ouverte sur la mer) est apparu. Aujourd'hui, les plages sont propres, tout comme l'eau, entretenues et équipées de douches, et cela, à 15 minutes du centre-ville (à l'instar du Vieux-port, à Montréal).

Des palmiers agrémentent une promenade piétonne qui n'a rien à envier à celle de Cannes (ou de Saint-Placide, dixit Richard).









Nous nous sommes promenés au Port Olimpic, aménagé en 1992.

Une splendide baleine en bronze s'est échouée par là. C'est l'architecte américain Frank Gehry (auteur du musée Guggenheim à Bilbao) qui l'a dessinée.

Des sculptures, toujours des sculptures. Ici,

les yeux ne sont jamais longtemps orphelins...

Samedi 27 février 2010

Déjà la fin du mois de février !....

Déjà le 27 aujourd'hui...Voilà la première moitié de notre séjour complétée! Nous pensons quelquefois au retour. C'est sûr que cela nous fera quelque chose lorsque nous fermerons pour la dernière fois la porte de cet appartement qui aura été le témoin de cette aventure très spéciale. Mais de belles choses nous attendent chez nous...le printemps, le chalet, un nouvel espace pour peindre, en ce qui me concerne.

En passant, nous n'avons pas chômé...les jours oû (mon ordi ne me permet pas de poser un accent grave, je m'en excuse...) nous n'écrivons pas ce blog.

J'ai déjà à mon actif neuf oeuvres, des collages sur toile de petit format (voir quelques échantillons ci-joints) !




Le temps passe de plus en plus vite...à la mesure de notre degré d'adaptation à la vie barcelonaise. Car nous vivons bel et bien à la mode barcelonaise maintenant. Ainsi, notre horaire de vie suit le rythme d'ici. Pas le choix. Nous nous levons plutôt tard, entre 8 h et 9 h. Avec les volets fermés, il fait si sombre qu'on croirait que c'est la nuit, même tard le matin. De plus, si je veux aller faire des courses ou voir des galeries, il faut que cela soit avant 14 h, car à cette heure, tout s'arrête... Nous lunchons rarement avant 14 h et soupons généralement vers 20 h...Le coucher, entre 11 h et 12 h.

Petite journée tranquille, aujourd'hui. J'ai fait des courses au marché public ce matin. Puis, vers 16 h, nous sommes allés au cinéma pour voir le dernier film de Martin Scorcese, Shutter Island. Nous avons bien aimé. Surtout le scénario, impeccable, et un dénouement complètement inattendu, comme Scorcese sait si bien le faire.

Mercredi 24 février 2010

"Cruise contrôle"

"C"est le printemps ..."chantait Trenet. Depuis une grosse semaine, le mercure se maintient au-dessus des 15 degrés le jour (8, le soir). On sent le changement de saison. Les bars et les cafés ont commencé à disposer tables et chaises sur le trottoir et les bottes (si chères à Richard) disparaissent à vue d'oeil pour être remplacées par les espadrilles...


Au sortir de chez-nous, on a pris la "route" et marché, marché, photographiant la ville au quotidien. Vous nous accompagnez?

À noter que les trottoirs sont assez larges pour permettre aux motos de s'y garer.

Ici, l'édifice oû loge le ministère des Affaires sociales (partout et toujours cette préoccupation pour le design).




Un taxi facilement identifiable avec ses portes jaunes.

La photo d'une bétonnière pour Jacques M.(se peut-il qu'il soit au volant ?)




Quand Richard se fait ''cruiser''... par Martha.
C'était une journée douce, mais fort venteuse.
Là, une sculpture de Joan Miro, La jeune fille et l'oiseau, située dans un parc qui lui est dédié.

Quand Éléna fait de l'oeil à Richard!

L'arène des torréadors transformée en centre d'achat (c'est maintenant mal vu, la mise à mort de taureaux).



Des oiseaux qui chantent la venue du printemps.

Une auto de police

Dans un parc, encore le goût du design.

Et voilà que Richard, à son tour, se met à"cruiser"... "devinez qui" ?
Sa réaction, à elle, est immédiate, sèche, sans appel: ''pas de sexe dans le métro!!!''

Il y a même un "tram" en ville. Malheureusement, ce n'est pas un Bombardier!

Toujours du design

Et un beau grafitti sur une porte de garage, très rarement sur les édifices.

De la moto, à tout âge et à toute heure, avec papa.

La Rambla, la nuit...

Celle-là ne voulait rien savoir de Richard. Pas assez beau? Pas assez jeune? Pas assez riche? Non... déjà pris!

Dimanche 21 février 2010 - lundi 22 février 2010

Histoire d'une promenade dans notre quartier

"Pas de sexe dans l'ascenseur..."

me dit Richard, au moment oû nous nous engageons dans ce dernier...
"Quoi ?"fis-je. "Rien" me répond-t-il, "je lis l'écriteau..., j'ai mis une heure à le traduire tout à l'heure, du catalan au français"(c'est une blague). Mais il se trouve que... je cherchais à l'embrasser!

Ce qu'on a vu :

des jeunes faire de l'exercice (jogging, basket, sortir de la piscine), (il est 21h !!!)
plein de petits bars de quartier avec des gens qui ''placotent'' tout en prenant une bière,
des chiens de toutes sortes, très propres, avec leur maître,
une belle demi-lune dans le ciel,
des arbres en feuilles et d'autres qui se préparent à en avoir,
des bancs, et sur l'un d'eux on a partagé une tablette de chocolat noir,
des poubelles bien vidées
un petit coin de quartier avec une place centrale
et tout autour, l'église, la pharmacie, la boulangerie, un centre municipal avec loisirs, très achalandé, même très tard le soir,
des petites rues piétonnières bien éclairées,
un parc avec de la verdure plein la vue,
des trottoirs de 36 pi de large de chaque côté des grandes artères (presque toujours à sens unique).

Ce qu'on n'a pas vu :

des graffitis sur les murs,
des policiers,
des petites gangs menaçantes rassemblées dans les coins sombres,
des gens s'engueuler
des McDo, des Burger King ou des Pizza Hut,
des mendiants (la force de Barcelone: sa classe moyenne).


ET NOUS AVONS PARLÉ DE.....................................la neige

et du lac gelé

et

des parents et ami(e)s que nous chérissons

Samedi 20 février 2010

Journée d'anniversaire de Jacqueline...BONNE FËTE! on pense à toi, on t'embrasse xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Plein soleil aujourd'hui, en plus, c'est samedi, on est en congé !!! Nous mettons le cap vers la SAGRADA FAMILIA... Au sortir du métro, l'oeuvre de Gaudi nous saisit. Un monument presqu'indescriptible, imposant, éblouissant, unique en son genre.Selon le Michelin, ce projet se veut, pour Gaudi qui lui a consacré 43 ans de sa vie, une expiation du matérialisme du monde moderne et une expression de la fraternité et de la solidarité entre les peuples. La construction a débuté en 1883 et se poursuit encore aujourd'hui (selon les plans de Gaudi) ... et ce, tout probablement pour les trente prochaines années. Avec l'aide d'un financement entièrement privé (consacrant la séparation de l'Église et de l'État), selon les voeux de Gaudi (voir photos).

Devant l'église, un parc...toujours et partout, des parcs, des bancs, des espaces de jeu (pour les enfants, pétanque pour les plus âgés, tennis de table, etc.), des fontaines d'eau potable, ... cela nous impressionne beaucoup. À Montréal, qu'est-ce qu'il y a au juste dans les alentours de l'église Notre-Dame ou de l'Oratoire St-Joseph ? Ce souci de créer des espaces de vie pour ceux qui habitent cette ville est ici constant (voir photos).

















Devant la longueur de la file de gens qui attendent pour pénétrer à l'intérieur de la Sagrada Familia, nous décidons de quitter. Métro à nouveau (voir photo)...











pour aller en promenade dans la CIUTAT VIELLA (vieille ville)...oû on a le plaisir de marcher sur une oeuvre de Miro (voir photo) et oû Richard commence à se dévêtir devant le soleil printanier qui se fait insistant (voir photo).




Et voilà qu'on se retrouve en pleine manifestation des travailleurs catalans, en particulier des paysans, qui ne veulent pas être victimes d'une crise résultant d'une mauvaise gestion gouvernementale....Nous nous sommes joints à eux en guise de solidarité. (voir photos)Question de langue :
En Catalogne, la langue officielle est le catalan. Il y a environ 10 millions de personnes qui ont, comme la langue maternelle, le catalan, la majorité d'entre elles se trouvant en Catalogne et à sa périphérie. Ce n'est pas un dialecte mais bien une langue qui est reconnue comme telle par l'Union européenne et les Nations-unies. Pour nous, de langue française, elle est facilement compréhensible (plus que l'espagnol) à sa lecture; il en est tout autrement de sa compréhension orale, elle nous est alors pire que du chinois. Les Catalans sont fiers de leur langue et se battent pour qu'elle survive, et à certains égards, leur combat et leurs défis ressemblent à ceux des Québécois. La langue catalane est la langue officielle de la Catalogne dont Barcelone est la principale ville. Ainsi, les commerces affichent ou communiquent avec la clientèle en catalan, tout comme les instances gouvernementales. Aujourd'hui, nous avons vu une exception : un commerçant de vin n'affichait qu'en anglais... pas un seul mot en catalan, en espagnol, ni en français. Devinez qui en était le propriétaire ? Un Français !!!!!!

SALUT ! (ceci est du catalan)