dimanche 11 avril 2010

Dimanche 11 avril 2010


BARCELONE et puis, ...

ÇA Y EST, LES VALISES SONT SORTIES ...

Il fallait bien y arriver un jour. Eh bien ! nous y sommes. Dans deux "dodos", nous coucherons dans notre lit, à Montréal. La question : comment se sent-on ? En ce qui me concerne, je suis un peu triste, tout en ne réalisant pas vraiment le grand changement que je vais vivre bientôt. Je suis certaine qu je vais être en état de choc au début. Trois mois, c'est pas rien... Et puis, c'est mon style de ne pas trop me préparer mentalement à ce qui vient, de continuer à vivre dans le présent...

Et le présent, il est magnifique.
Pour faire exprès, le beau temps se met de la partie depuis quelques jours. Il fait soleil, au moins 20 degrés au thermomètre, les feuilles ont fait leur apparition et colorent le paysage d'une beau vert tendre, les arbres fruitiers sont en fleurs ... et c'est le moment pour les Barcelonais de reprendre possession de leurs plages (voir photo).

Nous faisons de même... nous venons de passer nos après-midi à la plage, trois jours en ligne. Heureusement, on annonce une faible pluie pour lundi, cela va nous donner un peu de répit pour faire le ménage de l'appart et nos bagages.



Pour clore cet heureux séjour, nous avons choisi de nous gâter avec un souper dont le mets principal est de la morue. Ici, on mange de la morue "dessalée" (il faut la faire tremper dans l'eau au moins quatre jours) et c'est tout simplement HALLUCINANT! Il faut dire que depuis trois mois, je n'ai pas une seule fois fait cuire de la viande rouge, exception faite de saucisses - maison (sans blé !). Beaucoup de poisson. C'est vrai que lorsqu'on mange à 20 h 30, on n'a pas envie de se mettre un steak sous la dent...

  • Avant le point final, quelques derniers commentaires sur la vie d'ici. Depuis le 1er avril, nous vivons un peu en dehors de la réalité d'ici. Ce jour-là, pouf !... plus de télévision!...C'est que tous les télédiffuseurs d'Espagne sont passés au numérique et à la télé haute définition. Comme nous quittons bientôt, nous n'avons pas cherché à régler le problème.

  • Pratique, des abribus (pas tous mais les plus fréquentés) affichent l'heure d'arrivée du bus en temps réel (voir photo).


  • Le 23 avril prochain, les Catalans célébreront la fête de Sant Jordi, l"équivalent de notre Saint-Valentin. En ce jour, on assiste à un échange de cadeaux entre amoureux, les hommes donnant des roses et les femmes, un livre !!!! Quel magnifique coutume! Moi, je pense que j'offrirais à Richard La divine comédie!
  • Ici, en Catalogne, il y a un débat, comme chez-nous, sur l'indépendance de la Catalogne. Nous avons assisté à une conférence sur le sujet. On se serait cru au Québec il y a 40 ans.

Moi, Richard, j'ai vraiment hâte de me retrouver dans mes affaires, et auprès de ceux qui me manquent. Vivement, aussi, le chalet, le lac, la tranquillité et la beauté des lieux, si propices à l'écriture. Après 3 mois passés ici, dans une ville moderne, accueillante, débordante de vitalité et de culture, je conclus que l'endroit que nous avons choisi pour le dépaysement et nos activités de création fut judicieux. Il n'empêche que notre pays, notre ville, notre patelin n'ont pas grand chose à envier aux autres, et qu'ils demeureront toujours les favoris dans notre coeur.

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FICHE TECHNIQUE DE CE BLOG

Conception et rédaction des textes : Carole Morin

Saupoudrage de drôleries et d'espiègleries : Richard Vézina

Photographies : Richard Vézina (90 %), Carole Morin (10 %)

Montage financier : Productions La griffe de la panthère noire

Tous droits réservés. Toute reproduction de ce blog, en totalité ou en partie, est permise, et sans frais, à condition d'en avoir obtenu préalablement l'autorisation écrite de ses auteurs.



jeudi 8 avril 2010

Jeudi 8 avril 2010 - la suite (3)


MONTSERRAT

(résumé de notre balade de la semaine dernière en compagnie de Joëlle - la quatrième journée)

Quelle chance que nous ayons pris une journée additionnelle, sinon nous aurions manqué ce lieu inoubliable qu'est Monserrat (suivez le lien).





Montserrat, site exceptionnel (classé deux étoiles dans le guide Michelin), c'est à la fois une montagne et un monastère.








Quand, pour la première fois, nous avons aperçu au loin la montagne, au tournant de la route, nous avons fait d'un seul choeur : " HALLLLLLLLLLLLUCINANT ! ". Fantomatiques dans la brume lointaine, ses dents rocheuses, pointues, sculptées par l'érosion, nous ont impressionnés au plus haut point. (Malheureusement, nous n'avons aucune photo rappelant ce moment magique.)
Accéder au sommet s'est révélé plutôt excitant. En première étape, il faut laisser la voiture au parking et prendre un train à crémaillère qui nous amène au monastère, 800 mètres (environ 2 400 pi) plus haut. ATTENTION ! À déconseiller à ceux qui ont le vertige... Le train, très confortable et moderne par ailleurs, parcourt cinq kilomètres en une vingtaine de minutes, sur un trajet en lacet, en bordure de la montagne et oû les vues en plongée sont spectaculaires !

Pour ceux qui ne sont pas peureux, il est possible, en deuxième étape, de prendre un funiculaire. Ce dernier, tiré par un câble métallique, parcourt les 400 mètres restant (1 200 pi environ), en droite ligne, à flanc de montagne, en sept minutes. WOW! Il faut avoir le coeur bien accroché.







Nous y voici !









Montserrat est un lieu de culte pour les Catalans. L'église abrite la célèbre Vierge noire, dite La Moreneta. Elle date de la fin du 12e siècle. Selon la légende, elle aurait été trouvée dans une des nombreuses grottes de la montagne. On ne s'explique pas complètement sa couleur noire. Elle est la Sainte patronne de la Catalogne et le symbole du catalanisme. Malheureusement, nous n'avons pu la voir de près, manquant de temps pour faire la file (dans la basilique du monastère) permettant d'y accéder. Richard a cependant pris des photos d'une sculpture extérieure qui lui fait référence (voir photo).Juste à côté, cette autre sculpture, cette fois, de Pablo Casals, ce Catalan connu mondialement.












Nous repartirons, en fin de journée, le coeur léger, pour Barcelone, après avoir longtemps admiré, des kilomètres à la ronde, la plaine, tout en bas.

HASTA LUEGO !

mercredi 7 avril 2010

Mercredi 7 avril 2010 - la suite (2)

ANDORRA
(résumé de notre balade de la semaine dernière en compagnie de Joëlle - la troisième journée)

Ça y est, nous y sommes ! Les montagnes sont tout à fait comme on les voulait et les imaginait: très hautes et enneigées. Notre petite excursion nous mènera, par la route, jusqu'à une hauteur de 2 400 m, soit plus de 7 200 pieds. Pas chaud du tout, à peine 2 ou 3 degrés, et venteux. Nous étions rendus au "port" (col) d'Envalira. Nous n'étions alors qu'à 500 mètres de la frontière française.

La route longeait des pistes de ski bien entretenues et oû s'activaient de nombreux skieurs. Notre voiture ( une Ford Focus) qui n'aimait pas le froid, nous le faisait savoir. Dès que la température extérieure baissait sous les 5 degrés, un signe qui avait la forme d'un flocon de neige s'affichait sur le tableau de bord.. Difficile à croire, mais cela nous a été confirmé par un garagiste que nous avons consulté expressément sur le sujet. À la décharge de Ford, il faut dire qu'aucun d'entre nous n'avait voyagé dans une Ford au cours des 20 dernières années!

La question se pose : vaut-il la peine de se rendre jusqu'en Andorre, ce petit pays de 468 km2, dont la population s'élève à 79 000 habitants tout au plus ? Oui, pour la nature. On parcourt l'Andorre en quelques heures de voiture et les points de vue sont le plus souvent magnifiques. Non, pour les villes qui se prêtent aux embouteillages, beaucoup trop à notre goût. De nombreuses constructions récentes, des condos, des condos et encore des condos, mais avec, quand même, une certaine unité au niveau de l'architecture, laquelle vise une intégration harmonieuse au paysage environnant. Mais rien qui nous laisse bouche bée!

Pour en savoir plus, suivez le lien : ANDORRA
Nous coucherons à Encamp, dans un hôtel confortable à prix très raisonnable (60 euros, petit déjeuner copieux compris, et ce, pour deux personnes; nous y prendrons aussi le souper, un buffet exceptionnel, pour 10 euros. Il va sans dire que nous en avons profité ! Joëlle s'est sucré le bec avec la crème catalane, Richard s'est ''garoché'' dans la crème glacée, Carole (c'est à dire moi-même) a littéralement fondu devant tout ce qu'elle goûtait! Le tout accompagné d'un vin catalan de qualité, qui se laissait boire. Une aubaine, à 11 euros!) (À suivre).

mardi 6 avril 2010

Mardi 6 avril 2010 -la suite (1)


UNE DRÔLE DE JOURNÉE....
(résumé de notre balade de la semaine dernière en compagnie de Joëlle - la deuxième journée)

Première activité au programme : la visite du Théâtre-musée Dali à Figueras (suivez le lien pour faire une visite virtuelle). Nous y sommes vers 12 h (voir photo). Nous apprécions, mais pas plus qu'il ne le faut. Trop de monde, trop de touristes affamés de photos qui agitent constamment la caméra sous notre nez, pas assez d'espace pour circuler et pouvoir apprécier les oeuvres, etc. Amusant, certes, mais une présentation des oeuvres et une organisation qui laissent à désirer.

Et quoi maintenant ? Nous avons un dilemme. Notre voyage, planifié pour trois jours, ne nous permet pas de nous rendre là oû nous souhaitions aller, en Andorre, au coeur des Pyrénées. Il est maintenant 14 h, trop tard pour s'y rendre avant la tombée de la nuit. Nous choisissons d'ajouter une journée additionnelle à notre périple. Cela suppose, au préalable, de contacter l'agence de location de l'auto. Nous voilà donc au resto avec, d'un côté, l'ordi avec l' Internet, et de l'autre, le cellulaire. Des touristes bien branchés, quoi ! Il faut le faire pour le croire, le coup de téléphone à l'agence (qui se trouve à Madrid) nous coûtera plus de 30 euros !!!!, soit davantage que le coût de prolongation de la location de l'auto. Bref, passons....

Sur notre route, nous croisons un joli village, Sant Joan de les Abadesses. Le guide Michelin nous indique d'ailleurs, que le monastère, datant du XIIe siècle, vaut le détour... Alors, nous décidons de le faire et en sommes très heureux. L'église romane est de toute beauté !

En route vers l'Andorre, nous coucherons à Ripoll, au creux des premiers escarpements pyrénéens. Une petite ville que nous ne recommandons pas. Mais nous tairons nos commentaires dans le but d'éviter d'éventuelles poursuites!!! Contentons-nous de dire que nous coucherons dans un hôtel avec des chambres toutes petites. Joëlle aura droit à un '' pigméen'' lit simple (elle dont la liberté ne s'éclate qu'au milieu des grands espaces--- donnez-lui le choix entre un spectacle d'aurores boréales et celui de marionnettes, et elle choisira immanquablement le premier) et nous à deux lits simples ( pas trop drôle, ça, pour un couple de jeunes mariés -- d'ailleurs, tenant compte de la retenue dont font preuve les Catalans, et désireux de ne pas mettre dans la gêne la femme de ménage, nous avons, au petit matin, défait le lit que nous n'avions pas utilisé durant notre sommeil). Le décor des chambres était d'un style douteux et ne permettait en rien de justifier l'énormité de la facture qui nous attendait... la plus élevée de notre voyage.

Le soir, au restaurant, nous découvrons, par pur hasard, que l'Espagne a viré à l'heure avancée, sans nous, depuis dimanche !!!! Il se trouve donc que nous nous étions mis à chercher une chambre d'hôtel vers 19 h 30, croyant qu'il était 18 h 30, et que nous nous étions présentés au resto vers 21 h 30, ce qui est plutôt pas mal tard.... (à suivre)

lundi 5 avril 2010

Lundi 5 avril 2010












La Costa Brava (résumé de notre balade de la semaine dernière en compagnie de Joëlle - la première journée)

Mais avant, parlons un peu d'aujourd'hui. Petit lundi tranquille. Tellement tranquille que même les Barcelonais sont en congé...En fait, c'est depuis le Vendredi Saint que cela dure. Tous les commerces sont fermés (on a vu une ouverture partielle samedi matin) et il n'y a plus que les touristes sur la rue. Plusieurs parmi les "vrais" ont fui en dehors de la ville pour aller rejoindre des membres de leur famille.

Nous reprenons peu à peu possession de notre "petit nid". ... Richard finira même par se remettre à l'écriture en fin de journée. En ce qui me concerne, je me rends compte que, devant notre départ imminent (dans une semaine), c'est un processus réflexif qui s'enclenche tout naturellement. Je puis affirmer d'entrée de jeu que ce séjour m'aura beaucoup apporté. Encore aujourd'hui, j'ai été dans un musée extraordinaire, le Caixa Forum, pour y voir, exposée dans une des salles (il y en a cinq), la collection d'art contemporain de la fondation de la "Caixa" (l'équivalent de notre Caisse Desjardins), une centaine d'oeuvres...

Mais revenons dans le passé pour parler de la COSTA BRAVA (Côte sauvage) que nous avons parcourue lundi dernier en une journée, au départ de Barcelone, et en nous dirigeant vers la frontière française. Une côte aux falaises abruptes, avec de multiples criques et aux eaux limpides. Des paysages à couper le souffle, comme on dit, qui nous rappellent la Corse, cette ''Ile de beauté'' (voir photos) Une région développée commercialement, mais pas partout, et avec un respect de la nature.

Après un départ tardif de Barcelone, nous filons une trentaine de minutes sur l'autoroute pour rejoindre la côte. Premier arrêt : un cafe con leche à Tossa de Mar (suivez le lien!) autour de 12 h, il fait beau mais pas chaud. Ensuite, on passe la côte au peigne fin. Deuxième cafe con leche à Tamariu, notre coup de coeur, vers 17 h ! Il est temps de penser au dodo. Notre circuit sur la Costa Brava s'arrêtera donc à L'Estartit (voir photo), un joli port, avec également une immense plage, un soir de pleine lune ! Difficile d'avoir mieux ! Sentir la mer, entendre ses vagues assaillir les rochers, admirer ses moutons blancs reluire sous l'éclairage lunaire... On s'en souviendra longtemps ! (À suivre)

dimanche 4 avril 2010

Dimanche 4 avril 2010 - jour de Pâques




JOYEUSES PÂQUES !





Nous voici à nouveau présents sur le blog...Je viens de voir que notre dernière publication date du 20 mars !Je n'en reviens juste pas, ces deux semaines ont passé si vite....Il faut dire que nous n'avons pas chômé. Après une semaine de train-train quotidien et de création, nous avons été occupés, la deuxième semaine, par la venue d'une amie. Ce fut pour nous l'occasion de sortir à nouveau de Barcelone en vue de découvrir la Costa Brava et Andorra dans les Pyrénées. Nos péripéties en photos dans les publications qui suivent.

Pour l'instant, voici quelques photos de circonstances prises dans une église de FIGUERES, une petite ville au nord-est, près de Girona, oû se trouve le musée de Salvador Dali (des détails plus loin dans un autre texte).



En ce beau jour de Pâques, levés tôt, à 6 h du matin, nous sommes allés conduire notre amie à l'aéroport. Il fallait nous voir, tous les trois, Richard, Joëlle et moi, rouler les valises sur une distance de quatre longs coins de rue sous la pluie battante, à la lueur du jour naissant ! On s'en souviendra longtemps... Nous allions prendre le train à la gare Sants Estacio. Nous arrivons à l'aéroport en une vingtaine de minutes. Cela nous a coûté 3 euros chacun. Pas cher du tout!

Au retour de notre petite randonnée à l'aéroport, pour me sentir dans l'atmosphère de Pâques, je suis allée me recueillir dans une église du quartier, et cela m'a donné l'occasion d'assister à la messe de 12 h. L'église était pleine à craquer, avec même des fidèles debout à l'arrière... Puis, sur la même grande place oû se situe l'église, je suis entrée dans la pâtisserie-chocolaterie pour y acheter du chocolat, bien sûr. Des chocolats, faits main, très chers mais absolument sublimes.
( ici-haut, il s'agit d'une peinture récente (1988), d'un artiste dont nous n'avons pas noté le nom, accrochée dans une des chapelles de la basilique de Montserrat).Frappante en raison de son style d'allure contemporaine).

Nous avons oublié le projet de manger au restaurant, sur la terrasse, car la température ne s'y prêtait pas. Malheureusement, nous ne sommes qu'à Barcelone (oû il fait gris et plutôt frais ces temps-ci) et non à Montréal avec ses 26 degrés ensoleillés, en ce jour de Pâques. Notre alternative, le cinéma, pour voir un film de circonstance, LOURDES, avec Sylvie Testud et dirigé par Jessica Hausner. Il s'agit de la quête d'un miracle pour la guérison du corps...Nous avons aimé ce film étonnant, sobre, bien joué, qui, à bien des égards, tient lieu de documentaire sur ce lieu de pèlerinage si populaire.

Chose curieuse, à mon retour du cinéma, je me suis aperçu que les cornes qui avaient poussé sur ma tête peu de temps après ma première rencontre avec Richard, il y a plus de 19 ans, avaient disparu. Dommage!

dimanche 21 mars 2010

Samedi 20 mars 2010... c'est le printemps !


P.S. Plus haut, image d'un petit village de montagne, comme on en a peu vus au cours de notre voyage. Il nous a semblé que l'"ancien" avait disparu, au profit de constructions nouvelles plus confortables.

Voici notre propos d'aujourd'hui :

Combien ça coûte ...


  • Pour le voyage, nous avons loué une auto (une petite Ford Fiesta) chez PEPECAR (une agence de location locale, moins dispendieuse que celles plus connues), pour environ 45 euros/jour (présentement pour acheter un euro, cela nous coûte environ 1,40 $ cnd)
  • Les chambres d'hôtel. Cela nous a coûté 50 euros/nuit dans un hôtel **(salle de bain moderne, mais murs en carton), petit déjeuner inclus, et 80 euros pour un ***étoiles impec. (petit déj. non inclus.)
  • Les repas. On a mangé un repas complet simple (un premier plat avec pâtes ou salade, un second avec viande ou poisson, un dessert, pain et breuvage, boisson gazeuse ou bière) pour 10 euros par personne, généralement.
  • Dans une restaurant chic, cela nous a coûté beaucoup plus cher. Un premier plat varie entre 8 et 12 euros, un deuxième plat, entre 12 et 18 euros, et une dessert, environ 5 à 7 euros. On se retrouve vite avec une facture de 25- 35 euros par personne. Sans parler du vin. Il faut cependant noter que, dans ces montants, le service et la taxe sont inclus.
  • Les boissons. On peut boire, au restaurant, un vin maison à 1,25 euro le verre (c'est buvable... moins cher que le coca à 1,60 euro), une bonne bouteille à 15 euros.
  • J'achète au supermarché :
1,5 l de lait pour 1,35 euro
4 yoghourts de 125g chacun(marque "sans nom") pour 0,52 centimes
250g de beurre (marque "sans nom") pour 0,95 centimes
250g de café moulu pour 2,35 euros
une bouteille de vin à dénomination d'origine à partir de 2 euros, une "bonne" sera à 5 euros
des tomates à 2,29 euros/kilo
des bananes à 1,29 euro/kilo
un ananas à 0,99 centimes/kilo
des oranges, des tangerines à 1,00/kilo (c'est la saison, on en a vu plein dans les arbres fruitiers durant notre voyage)
Notre impression : si on compare avec nos voyages précédents en Italie et en France, le coût de la vie, à qualité égale, nous semble moins cher en Espagne.

À noter que l'hospitalité et les sourires sont gratuits.

vendredi 19 mars 2010

Mercredi 17 mars 2010


Le delta de l'ÈBRE

Sur la recommandation de notre hotelier, nous décidons de demeurer sur place et de passer la journée à nous promener dans le DELTA DE L'ÈBRE. Un lieu magnifique et très spécial.


L'Èbre (Ebro en espagnol) est le plus puissant des fleuves espagnols. Il prend sa source dans les Pyrénées pour se jeter dans la Méditerranée, 928 km plus loin, par un grand delta de 320 km². Un paysage très plat, une "rivière" majestueuse, dirions-nous selon nos normes (voir photo)



À un point, il nous a fallu prendre un traversier(il n'y avait pas de pont) pour continuer notre route. (voir photo)

Né des alluvions du fleuve, le delta s'avance dans la mer comme la pointe d'une flèche.


Longtemps marécage insalubre, il est devenu l'un des greniers de l'Espagne, grâce à un système méticuleux de canaux d'irrigation et d'évacuation favorisant notamment la culture du riz. Sur la photo, vue d'un mirador. À gauche, le fleuve, au centre la route, à droite la zone marécageuse, à l'horizon, l'embouchure du fleuve et la mer. Là est notre destination.



Quel endroit magnifique, un vrai "bout du monde", rien à l'horizon, que du sable et la mer à perte de vue (voir photo)







Nous passons plusieurs heures allongés sur le sable, à écouter le doux murmure des vagues. (voir photo)
Cinquante mille habitants vivent dans ce bout du monde : riziculteurs, maraîchers, pêcheurs, ostréiculteurs et fermiers. Après avoir quitté la plage, nous poursuivons notre promenade dans le delta pour arriver face à face avec du bétail qui broute librement en bord de route. (voir photo)
On a réservé près de 20 % du delta pour en faire un parc naturel, oû les amants du vélo s'en donnent à coeur joie... on a pensé à vous, Nicole et Guy! Le deltal constitue la zone humide la plus importante de Catalogne, avec une superficie totale de 7 802 ha. Le delta est une " volière"où se rassemblent cent mille oiseaux appartenant à trois cents espèces. Nous nous sommes arrêtés près d'une lagune oû supposément il y avait des flamants roses. D'oû nous étions, cela ressemblait davantage à des aigrettes blanches....

Le lieu nous rappelle étrangement la Camargue, en France, un autre delta, du Rhône, avec son bétail broutant en toute tranquillité au milieu des champs marécageux, avec ses rizières, ses flamants roses, ses salines, ses petites maisons au toit de chaume (voir photo). Il ne manque, ici, que ses chevaux blancs, ses cowboys et ses gitans.

mercredi 17 mars 2010

Mardi 16 mars 2010

C'est la journée des ports de mer...

  • TARRAGONA
Nous commençons la journée par une promenade au port de Tarragona, un port de mer commercial important sur le pourtour de la Méditerranée. La jetée est belle .... mais ce qui retient le plus notre attention, ce sont des graffitis.

Le premier, situé sur la poutre de métal rouillée qui soutient un viaduc, a été fait par un graffiteur (e) incognito. On dirait une combinaison Tapiès ( ce peintre catalan dont nous avons vu les oeuvres récemment, sur lesquelles apparaît toujours une croix)-Miro (pour les formes) (voir photo).

Les deux autres se trouvaient sur un mur adjacent. Ils semblent plus "officiels", ceux-là...(ils font chacun environ 12'X12' (voir photos). À remarquer... les regards! Mais que disent-ils au juste?

  • LA COSTA DAURADA

Nous continuons notre périple de découverte, en direction du sud, en suivant le littoral. On l'appelle la Costa Daurada (qui signifie côte dorée). Il a court de Barcelone à Valence, sur 150 km environ.

On voit se succéder de splendides plages de sable fin, mais aussi de nombreux centres touristiques. On a cherché en vain ces petits ports de mer pleins de charme oû il fait si bon se retrouver. Ils ont disparu au profit d'un boom immobilier et touristique. Il y a tellement de condos construits les uns sur les autres que cela doit être l'enfer en saison. Mais, il n'y a rien à redire sur l'aménagement. Tout est fait avec goût. À titre d'exemple, ce beau parc en bordure de mer (voir photo).

On y trouve même des engins à musculature. Richard en a profité pour tenter de perdre quelques onces ... (voir photo)










  • AMETLLA DE MAR
L'activité économique va bon train. Contrairement à ce que nous avons observé en Grèce par exemple(plus particulièrement dans le Péloponèse), beaucoup de gens vivent ici de la pêche. À Ametlla de Mar, tel que le mentionne le guide Michelin, nous avons assisté, en fin d'après-midi, à la rentrée des bateaux au port (voir photo).

Une fois déchargé du bateau, le poisson est amené à la ''bourse du port'', là oû se déroule, à la criée, la vente des prises de la journée. Impressionnant à voir ! L'événement de la journée ...(voir photos)











  • L'AMPOLLA
Nous décidons de nous arrêter à L'Ampolla pour la nuit. Il y a un petit port de pêche et de plaisance tout juste au centre de la localité. Du balcon de notre chambre d'hôtel, nous pouvons le voir. Magnifique! (voir photo).

Il y a très peu de touristes en ville. Au point que parfois les commerçants nous regardaient comme si nous arrivions d'une autre planète. Mais il paraît qu'au cours de la semaine de Pâques, il en sera tout autrement.

mardi 16 mars 2010

Lundi 15 mars 2010

Sur la route des vins ...

Première journée de notre escapade pré-printanière. Nous nous aventurons dans l'arrière-pays barcelonais, sur la route des vins (voir photo)

Première surprise : tout est en fleurs. On découvre un champ d'amandiers (voir photos)


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Nous nous amusons dans la campagne. Ici, avec les choux (voir photo)
Mais voilà que les choses tournent au vinaigre. C'est la bataille ... qui commence ,,, avec des balles de neige (il faut dire que nous sommes en montagne et que nous passons un col élevé en altitude) (voir photo)




Nous tentons de retrouver la paix de l'âme dans le monastère de SANTES CREUS (les Pères Sainte-Croix, on connaît ça !...) (voir photo)







Mais il n'y a rien à faire, nous demeurons fâchés dur, dur..., chacun de notre bord (voir photo)







Comme cela n'est pas dans nos habitudes de rester fâchés très longtemps, nous tentons un rapprochement (voir photo)


Que d'effort doit-on dépenser pour empêcher une union de s'écraser !!!!! (voir photo).





Le soir, nous nous retrouverons dans la ville de Tarragona, une des grandes villes de Catalogne (après Barcelone). Nous nous réconcilierons avec une excellente bouteille de vin de la région ( un Penella de Montblanc), un pur délice pour 14 euros.