vendredi 29 janvier 2010

Vendredi, 29 janvier 2010


On a dormi jusqu'à 9 h 30...WOW ! C'est vraiment les vacances....Lundi prochain, on se met au travail, va falloir mettre le réveil !

Promenade sur la Rambla, la rue la plus connue de Barcelone, la plus touristique et par le fait même la plus dangeureuse pour le vol à la tir, nous dit Le Routard...Alors, nous prenons nos précautions, pas de sac à main, pas de petite sacoche autour de la taille, tout dans les poches zipées de nos vestons et manteaux. Il fait froid aujourd'hui et on s'habille en double.

Nous apportons notre lunch. On mange nos sandwiches sur la grande place de La Catalunya. Beaucoup de pigeons, de touristes et des sans-abris...il y en un, tout près de nous, il semble avoir le type pakistanais, il a si froid, il ne quête pas, Richard lui donne 5 €, il quitte aussitôt en faisant signe qu'il s'en va manger...

Une avenue avec une large bande piétonnière au centre (les voitures circulent sur les côtés), avec platanes, bancs, marchands de fleurs, d'oiseaux, de journaux, et des personnes déguisées en statue (visage tout gris inclus), immobiles, au point que c'est à s'y méprendre BRRRR... il fait si froid, je me demande comment elles font, je n'aimerais pas être à leur place.

Sur notre droite, on aperçoit un grand marché couvert... Époustouflant, des dizaines et des dizaines d'étals de poissons, fruits de mer, viandes, fromages, fruits et légumes, noix et fruits secs, etc. Nous ne pouvons résister, nous achetons notre souper (un chou-fleur 1€, un kilo de tomates, 1€, du veau haché, 500g pour 2€, 4 bananes 0,50€, de fromage de chèvre 1,80€)

Par ailleurs, le journal Le Monde nous aura coûté 2€ et Le Figaro, 1,80€.

Nous laissons tomber la possibilité d'avoir Internet à la maison. Trop cher. On nous demande environ 20€ par semaine (30 $ ). On est passé à la boutique de Telefonica aujourd'hui. On ira quotidiennement au centre internet près de la maison. c'est plate, mais on s'habitue...

jeudi 28 janvier 2010

Jeudi, 28 janvier 2010



Aie ! Pas chaud du tout aujourd'hui malgré un ciel bleu impeccable... Richard me fait remarquer que l'on supporte mieux la fraîche parce que c'est sec, je dirais même trop sec...et dire que Barcelone est au bord de la mer...

Première expérience aujourd'hui de la gestion des déchets. Un peu compliqué. Tout fait l'objet d'un recyclage et il faut faire le tri soi-même et aller porter le tout à la rue. Il y a de gros bacs fermés , un pour la vitre, un autre pour le papier, un autre pour le plastique et même un pour les déchets organiques. Mais efficace.

Trop de vin hier soir, on a mal dormi...Nous consacrons la journée à la visite de la fondation Joan Miro, là où est regroupé un grand nombre de ses oeuvres... Je dirais même qu'il y en a un peu trop. On a arrêté la visite sans avoir tout vu parce qu'on était fatigué.

http://www.fundaciomiro-bcn.org pour une visite virtuelle.

Il est 18 h 30 et je rentre à la maison.

mercredi 27 janvier 2010

Mercredi, 27 janvier 2010



Il est 17 h et je suis dans un centre Internet pour écrire....Tout à l'heure, je retournerai à la maison pour faire le souper. Ici, les magasins ouvrent vers 9 h et ferment à 14 h. Les gens s'attablent alors pour un bon repas. Il s ouvriront à nouveau à 16 h 30 ou 17 h jusqu'à 20 h. Le soir, on mange léger et tard.

Première nuit dans notre nouveau domicile...Nous dormons si bien que nous n'ouvrons les yeux qu'à 10 h. Il ne fait pas chaud dans l'appart, un tout petit 18 degrés...c'est pour cela qu'on dormait si bien...Vite on met le chauffage (des radiateurs électriques portatifs, pas de chauffage central ici, même si cela semble de construction assez récente). Je m'habitue à mettre deux pelures plutòt qu'une. Moi, la frileuse qui ne jure que par un thermostat à 24 degrés à Montréal, trouve cela fort confortable ici. Mon préjugé favorable pour Barcelone va jusque là !

Nous n'avons pas Internet à la maison. Nous décidons d'aller prendre des informations à un magasin d'ordinateurs. On nous avait parler de L'ILLIA. Nous découvrons le plus beau et le plus grand centre d'achat de Barcelone...une espèce de centre Rockland, mais en trois fois plus grand. Vraiment, ici, les gens n'ont rien à envier à l'Amérique!

Et il fait beau et chaud sous le soleil ... nous prenons un café au lait sur une terrasse. Comment vais-je faire pour me mettre au travail, se demande Richard....

Mardi, 26 janvier 2010




C'est le grand jour, nous déménageons dans notre appartement.

Nous sommes dans un immeuble d'une dizaine d'étages, côté cour. Nous sommes au deuxième étage. L'appartement est fort agréable, décoré avec goût, 800 pi.car. environ, avec des meubles modernes, presque neufs. Il y a un petit vestibule d'entrée avec patère et miroir, un salon-salle à manger avec télé câblée, une salle de bain complète et une autre, avec toilette et lavabo, une chambre, une autre chambre qui fait office de bureau, une petite cuisine (avec lave.vaisselle et tous les autres accessoires) et une salle de lavage (avec laveuse) qui me servira d'atelier.
Nous sortons faire des courses, acheter le nécessaire pour le repas du souper et le petit-déjeùner. Le quartier est densément peuplé, des immeubles ave des centaines de condo. Classes moyennes, semble-t-il. Nous nous sentons en sécurité.

Les commerces ne manquent pas, petits supermarchés, le vin pas cher du tout (on en goùte un, au souper, à 2 euros 50 et c'est pas mal bon), fruits et légumes et même un vrai marché avec des étals de poisson (on se promet d'en profiter), de viande, de charcuterie, etc.

Cela m'excite de me promener et de faire toutes ces découvertes. Et les gens sont toujours aussi gentils et accueillants.

ATTENTION : inutile de nous écrire par la voie postale. Nous n'avons pas de clé pour cueillir le courrier dans la boìte qui nous est attribuée à l'entrée.

lundi 25 janvier 2010

Lundi, 25 janvier 2010

Il pleuviotte ...

Journée tranquille. On décide de ne pas aller faire les touristes, de relaxer simplement.

Je vais faire des courses, quelques achats pour luncher au B&B. J'achète le journal Le Monde (2 euros, pas mal cher) et aussi un parapluie.

Pourquoi ne pas faire une visite virtuelle...



"Deviens ce que tu es" Nietzsche...Une phrase que Richard me lit, écrite dans Le Monde. _____________________

Que deviendra mon projet créatif ?

Pour me mettre en état, ....
  • Suivre un atelier
  • Aller dans des lieux créatifs (le quartier branché de La Ribera)
  • Visiter des galeries
Je suis allée au Bureau du Québec (situé à deux pas de l'hôtel), dans un immeuble magnifique, aujourd'hui. J'ai demandé des informations, contacté l'agente culturelle.

À suivre

dimanche 24 janvier 2010

Dimanche, 24 janvier 2010

Le dimanche, c'est jour de congé pour les gens de Barcelone. Tous les commerces sont fermés. En sortant du B&B, nous voyons des personnes qui marchent d'un pas rapide, sac au dos, à deux ou à trois sur le trottoir d'en-face, en si grand nombre qu'on ne voit ni le début, ni la fin de la file. Que passa ¿ Vont-ils à une manifestation quelconque ? Pas du tout : ces gens se regroupent pour marcher, marcher en suivant un trajet dans la ville qui fait 10 km, des gens de tous les âges.

Il semble que tout soit mis en oeuvre dans cette ville pour assurer une belle qualité de vie à ses habitants. Des arbres partout, surtout des platanes, des voies de circulation très, très larges, avec bien souvent, au centre, un espace pour la vie quotidienne (sous les arbres, des bancs, des aires de jeu pour les enfants, un carré de sable pour jouer à la pétanque) et des pistes cyclables (100 km, nous dit-on. Il y a des BICI (même principe que nos Bixi) ici !!

Nous avons fait un tour de ville en autobus aujourd'hui. Sur le pont supérieur, ouvert au grand vent, en décapotable, c'était pas chaud. J'ai lu 13 degrés quelque part.... Cela a pris quatre heures en tout.

Notre opinion sur Barcelone ne change pas. Tout est bien pensé. Le souci de l'esthétique est constant. De plus, il y a plein de musées et d'installations sportives de haut niveau (le stade de foot peut contenir 1000 personnes, on va sûrement y aller, juste pour l'atmosphère).

En comparaison, Montréal semble une bien petite ville, qui a bien peu à offrir en comparaison. Pourtant, en nombrer d'habitants, c'est à peu près semblable. Des quartiers entiers font l'objet ou ont fait l'objet de plans de revitalisation architecturale et sociale. Les dirigeants ici semblent avoir pas mal plus de vision que les nôtres.

Barcelone respire la culture, le raffinement. Au cours de nos périples en Europe, à date, seule la France nous a procuré ce même sentiment.

Ici, la Perdrera (http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/3163-la_pedrera.htm).

Là, Maillol.

samedi 23 janvier 2010

Samedi 23 janvier 2010

Le décalage horaire est toujours présent.Endormis à 11 h, nous voilà réveillés à 2 h du mat...les yeux grand ouverts jusqu'à 4-5 h. Quand le réveil sonne à 8 h pour le petit déjeuner, ben là, nous dormons profondément. Ah ! la vie d'artistes, dur, dur.

Ici, on ne chauffe pas vraiment les maisons. Nous vivons au frais...Nous avons un petit radiateur électrique dans notre chambre. Il y fait, sans chauffage, autour de 18-19 degrés, avec le chauffage, 21-22 max. On s'y fait... heureusement que j'ai une bonne chaufferette à côté de moi dans le lit ! En dehors de la chambre, 18 degrés.

 l'extérieur, plutòt nuageux aujourd'hui et au thermomètre, 15 degrés entre midi et 14 h. Nous convenons d'aller dans un musée, le Musée national d'art de Catalogne (mnac.es).

Époustouflant, la vue

vendredi 22 janvier 2010

vendredi, 22 janvier 2010





La fatigue et le décalage horaire sont au rendez-vous aujourd'hui... Le lever à 8 h, ce matin, était des plus difficiles. Une seule chose nous préoccupe encore : serons-nous capables d'avoir assez d'argent liquide en main pour payer comptant l'agence mardi prochain? Un nouvel essai nous confirme la limite de retrait au guichet automatique de 300 euros (autour de 500 $) par jour. Cela ne nous arrange pas. Il faudra limiter nos dépenses au max. J'ai tenté de payer la nouvelle carte SIM de notre téléphone cellulaire avec ma carte de crédit, mais cela n'a pas fonctionné. Les restos où nous allons veulent être payés comptant... bref, pour le moment, la carte de crédit est peu utile.

À 11 h, nous revenons au B & B et Richard décide de ne plus sortirde la journée. Je décide, quant à moi, de résister au effets du décalage horaire. Il fait trop beau. Pas un nuage. Je décide de manger un lunch au parc (fromage, noix, tangerine et galettes de riz),puis, de marcher jusqu'au centre d'information touristique. Que c'est beau, ce quartier d'Eixemple, avec ces maisons d'architecture moderniste, ces rues larges, il n'y a pas de feuilles aux arbres mais l'herbe est verte. Et le soleil si chaud. Vers 14 h, il doit bien faire 18 degrés. Heureusement que j'ai mis de la crème solaire .... Je prends des photos (je vais apprendre bientôt à les mettre en ligne).

C?est définivement une ville moderne, avec un transport en commun efficace, une circulation fluide et le respect du piéton est omniprésent.

À 15 h 30, je retrouve Richard. Il se décide à venir profiter de cette belle journée. Nous marchons (c'est à dix minutes du B & B) vers la fameuse église de Gaudi, la Sagrada Familia. Quelle magnificence! Quelle extravagance! En construction depuis 110 ans. ...

Richard trouve les femmes belles, elles ont du style. Je trouve les hommes plutôt beaux, grands et minces, merci. Pas d'obésité ici, la malbouffe est peu présente.

Pour souper, nous retournons toujours au même restaurant, un café- brasserie, tout près du B & B. Ce soir, nous optons pour la simplicité. Pas de bouteille de vin, ce soir. Nous nous sentons sages... Mais des patates rôties recouvertes avec une sauce àl'aillolï en entrée (pas très bon pour la ligne), du poulet grillé pour Richard et une salade de thon pour moi en mets principal. Total : 20 euros . Un repas ordinaire coûte rarement moins. Si ce n'était pas du taux de change, on pourrait dire que les prix entrreici et Montréal sont à peu près semblables.

Encore une fois, nos commentaires sont extrêmement positifs au regard de cette ville. Comme dit Richard, c'est une grande ville, au sens où on on dit d'une femme, c'est une grande dame.

jeudi 21 janvier 2010

Ah! quelle journée! C'est l'urgence. Il faut se trouver un logement. Première étape: se procurer un téléphone portable. En une heure c'est fait Notre no à Barcelone (oo34)625.93.8080.

Deuxième étape : en parler là où on demeure (le B&B), un ami va rappeler ce soir, nous dit-on. Téléphoner à quelques endroits à partir d'annonces sur Internet. Vite, on a rendez-vous à 13 h 30. Nous y allons en taxi, mais au retour nous expérimentons le métro (beau, bon, pas cher, 1,40 billet simple, 10 passages pour 7,80). Sur rail, il ressemble àcelui de Montréal.

Nous n'aimons pas le logement, trop petit, mal éclairé, trop cher....Nous revenons bredouille, l'urgence règne, le téléphone ne fonctionne pas, il est 14 h, tout ferme jusqu'à 16 h 30....Mais il fait un soleil magnifique, et la température grimpe de 11 degrés le matin à 20 degrés....WOW! Et la ville est belle. On aime baucoup le quartier où on est (Eixemple). Des maisons appartements de six étages environ avec des petits commerces au rez-de-chaussée. Et les gens...quelle gentillesse. Notre sentiment est extrèmement positif àce jour. On cherche un logement dans les environs.

16 h 30. On retourne voir le marchand de téléphone. Il faut s'enregistrer pour rendre le téléphone fonctionnel. Vite, vite, on décide d'aller voir une agence. Deux stations de métro plus loin et on y est. C'est ouvert de 17 h à 20 h...Après avoir parlé à une première agente de location (découragement, il faut faire un dépôt de plus de 2 000 euros + 1 000 de commission d'agent+ le loyer de 1 100 euros par mois ...comment trouver cet argent quand on ne peut retirer que 300 euros par jour avec la carte de guichet...) Nous faisons affaire finalement avec la propriétaire...et tout s'arrange. De un, on trouve un appartement qui nous convient (on décide de le prendre sur le champ sans le visiter, à partir des photos sur Internet), 2 chambres dont une qui sera le bureau de Richard, une petite salle de lavage me servira d'atelier, plein de lumière, dans un quartier résidentiel assez haut de gamme (nous dit l'agente). Notre adresse : Calle de Marques de Sentmenat, 43, 08029 Barcelona. Pas d'Internet pour le moment... C'est très coquet. On enverra des images. Il sera disponible mardi et d;ici là, nous devrons rester au B&B. De deux, tout s'arrange pour la caution (elle servira à payer les mois de mars et d'avril).

NOUS SOMMES EN VACANCES...tout est réglé. On se paye une bonne bouteille de vin au resto pour célébrer.Nous soupons à 20h 30, à l'heure des gens de Barcelone...on prend vite le pli....

mercredi 20 janvier 2010

Mercredi 20 janvier 2010


Premier jour à Barcelone. Arrivée à 12 h 30.

Le chauffeur du B&B est là (malgré le retard que le vol a connu) pour nous amener en ville, au lieu de notre résidence pour les prochains jours. Ouf! Grand soulagement, car nous sommes pas mal fatigués.

Il fait bon (12 degrés), il y a même un peu de soleil. Premieres observations : aéroport moderne, vaste, un peu comme à Dorval. Sur la route, la conduite est très disciplinée. Notre chauffeur parle assez bien le français, appris au lycée dans sa jeunesse. C'est propre. Les gens sont ouverts, gentils, serviables à notre égard. La propriétaire a déjà commencé à faire des recherches pour nous trouver un logement.

Première promenade pour acheter de l'eau et des fruits (3 mandarines et3 bananes pour 1 euro, 1.65 $, pas pire). Je me sens à Paris, en raison de l'architecture des habitations du quartier Eixample où nous sommes)

Vers 15 h (9 h heure de Montréal), on peut enfin faire une sieste...Nous sommes dans un bel appartement ancien donnant sur une très belle avenue...Et cela se passe tel que je m'y attendais en ce qui concerne le chauffage. Les plafonds sont hauts et dans la chambre, il n'y a qu'un petit radiateur électrique...Agathe m'avait prévenue : apporte-toi un pyjama de flanellette, les lits sont humides. C'est la vérité, l'expérience me l'a démontré...et j'ai mis mon ensemble en polar (c'est ce que j'ai achet´, finalement, c'est plus joli et pratique qu'un gros pyjama).

18 h Richard me réveille. ¨Viens, on va manger¨. Cst un peu tôt (ici on mange vers 20 h-21 h) mais on est d'ailleurs...On va au café-bar tout près. Le patron nous accueille chaleureusement. Nous convenons de manger une assiette composée de tapas variés. Il y a notamment des patates en morceaux sur lesquelles on a versé une espèce de sauce à l'ailloli, du calmar frit, de l'omellette, des champignons marinés, des bouts de saucisses et de boudin, etc. On commande un verre de rouge (pas très bon, mais on s'y fait). J'observe que les gens autour boivent de la bière... Total : 20 euros pour deux. Pourboire inclus, précise le patron quand on lui pose la question.

Il est maintenant 22 h. On reçoit un appel pour le logement... L'offre : 1 mois seulement de disponibilité, à 15oo euros. Cher. ...Demain, on se mettra au travail. Ce soir, c'est dodo.

Mardi 19 janvier 2010

Ça y est, c'est le jour ¨J¨. Nous voici en route pour Barcelone.

On arrive à l'aéroport de Dorval vers 14 h pour apprendre que le départ est retardé. Finalement nous partirons à 19h30, deux heures plus tard que prévu. À 17 h 30, vous avez peut-être eu une pensée pour nous...mais non, nous n'étions pas encore en route. Pas de problème aux Douanes, nous n'allons pas aux USA.

Vol sans histoire (dans un gros Boeing 747 de 350 passagers à demi-plein) et qui n'a pas eu de lomgueur (pourtant, c'est bien six heures qu'on passe coincé sur un petit siège). Après un repas (du saumon) bien arrosé (du bon vin rouge), j'ai filé, bien endormie,jusqu'au moment du service du petit-déjeuner. C'est bien la première fois que je ne vois pas le temps passer lors d'un vol transatlantique.

Arrivée à Paris. En correspondance pour Barcelone. Le même petit manège se répète (retard au décollage). Décidément, sur ce point, Air France laisse à désirer. Et la fatigue commence à se faire sentir dangeureusement...Il est maintenant presque 3 h du matïn pour nous. Assis sur la banquette métallique de l'aérogare, nous regardons tomber la pluie. Il fait encore noir à l'extérieur, c'est froid (0 degré). J'ai hâte de m'envoler...