lundi 26 mars 2012

Le frigo était vide…



C’est au cœur de PobleNou, quartier où nous logeons, que nous faisons habituellement nos emplettes. Pour nous y rendre, nous traversons d’abord un petit parc où trônent deux magnifiques palmiers abritant quelques familles de perruches qui se font un honneur de nous chanter la pomme lorsqu’on passe sous leur nez.


Une centaine de mètres plus loin, nous pénétrons dans la Carrer de l’Amistat, petite rue bordée de mandariniers dont l’abondance et l’éclat de leurs fruits étonnent et font sourire.

Premier arrêt : le marchand de journaux, où l’on peut se procurer un journal français, soit Le Monde, Le Figaro ou Libération.

Puis, nous nous arrêtons quelques minutes à la Vinoteca, question de cueillir quelques bouteilles de vin catalan (dont le fameux cava) pour rendre plus savoureuse notre éventuelle lecture des quotidiens que nous avons sous le bras.

Quelques pas plus loin, notre marchande d’olives et de morue dessalée nous reçoit avec son sourire habituel.
Enfin, ce sera le Mercat où se fera le gros de nos provisions. On y retrouve, au rez-de-chaussée, des étals de poissons et fruits de mer, de charcuterie (dont le fameux jambon ibérique), de fromages, de viandes ou de légumes. Ces lieux, d’une propreté exemplaire, baignent dans une atmosphère empreinte de cordialité. Les gens qui les fréquentent à l’évidence se connaissent, car les sourires n’en finissent plus de jaillir, qui devant une femme heureuse de faire découvrir la nouvelle et prometteuse rondeur de son ventre, qui devant ce bel enfant assoupi dans la poussette que fait rouler son fier grand-père.
C’est à l’étage du Mercat que nous nous rendons (en ascenseur) pour acheter le reste … céréales, lait, savon, chandelles, etc,. Pensez à un IGA, mais en beaucoup plus petit. Mais, là aussi, les gens sourient, y inclus les employés.

Au retour, notre panier-charriot bien rempli, nous nous arrêtons quelques minutes pour faire la bravade au soleil et siroter un petit verre de vin blanc en ayant une pensée bourrée d’affection pour ceux et celles qui nous manquent … dont MAB!