dimanche 21 mars 2010

Samedi 20 mars 2010... c'est le printemps !


P.S. Plus haut, image d'un petit village de montagne, comme on en a peu vus au cours de notre voyage. Il nous a semblé que l'"ancien" avait disparu, au profit de constructions nouvelles plus confortables.

Voici notre propos d'aujourd'hui :

Combien ça coûte ...


  • Pour le voyage, nous avons loué une auto (une petite Ford Fiesta) chez PEPECAR (une agence de location locale, moins dispendieuse que celles plus connues), pour environ 45 euros/jour (présentement pour acheter un euro, cela nous coûte environ 1,40 $ cnd)
  • Les chambres d'hôtel. Cela nous a coûté 50 euros/nuit dans un hôtel **(salle de bain moderne, mais murs en carton), petit déjeuner inclus, et 80 euros pour un ***étoiles impec. (petit déj. non inclus.)
  • Les repas. On a mangé un repas complet simple (un premier plat avec pâtes ou salade, un second avec viande ou poisson, un dessert, pain et breuvage, boisson gazeuse ou bière) pour 10 euros par personne, généralement.
  • Dans une restaurant chic, cela nous a coûté beaucoup plus cher. Un premier plat varie entre 8 et 12 euros, un deuxième plat, entre 12 et 18 euros, et une dessert, environ 5 à 7 euros. On se retrouve vite avec une facture de 25- 35 euros par personne. Sans parler du vin. Il faut cependant noter que, dans ces montants, le service et la taxe sont inclus.
  • Les boissons. On peut boire, au restaurant, un vin maison à 1,25 euro le verre (c'est buvable... moins cher que le coca à 1,60 euro), une bonne bouteille à 15 euros.
  • J'achète au supermarché :
1,5 l de lait pour 1,35 euro
4 yoghourts de 125g chacun(marque "sans nom") pour 0,52 centimes
250g de beurre (marque "sans nom") pour 0,95 centimes
250g de café moulu pour 2,35 euros
une bouteille de vin à dénomination d'origine à partir de 2 euros, une "bonne" sera à 5 euros
des tomates à 2,29 euros/kilo
des bananes à 1,29 euro/kilo
un ananas à 0,99 centimes/kilo
des oranges, des tangerines à 1,00/kilo (c'est la saison, on en a vu plein dans les arbres fruitiers durant notre voyage)
Notre impression : si on compare avec nos voyages précédents en Italie et en France, le coût de la vie, à qualité égale, nous semble moins cher en Espagne.

À noter que l'hospitalité et les sourires sont gratuits.

vendredi 19 mars 2010

Mercredi 17 mars 2010


Le delta de l'ÈBRE

Sur la recommandation de notre hotelier, nous décidons de demeurer sur place et de passer la journée à nous promener dans le DELTA DE L'ÈBRE. Un lieu magnifique et très spécial.


L'Èbre (Ebro en espagnol) est le plus puissant des fleuves espagnols. Il prend sa source dans les Pyrénées pour se jeter dans la Méditerranée, 928 km plus loin, par un grand delta de 320 km². Un paysage très plat, une "rivière" majestueuse, dirions-nous selon nos normes (voir photo)



À un point, il nous a fallu prendre un traversier(il n'y avait pas de pont) pour continuer notre route. (voir photo)

Né des alluvions du fleuve, le delta s'avance dans la mer comme la pointe d'une flèche.


Longtemps marécage insalubre, il est devenu l'un des greniers de l'Espagne, grâce à un système méticuleux de canaux d'irrigation et d'évacuation favorisant notamment la culture du riz. Sur la photo, vue d'un mirador. À gauche, le fleuve, au centre la route, à droite la zone marécageuse, à l'horizon, l'embouchure du fleuve et la mer. Là est notre destination.



Quel endroit magnifique, un vrai "bout du monde", rien à l'horizon, que du sable et la mer à perte de vue (voir photo)







Nous passons plusieurs heures allongés sur le sable, à écouter le doux murmure des vagues. (voir photo)
Cinquante mille habitants vivent dans ce bout du monde : riziculteurs, maraîchers, pêcheurs, ostréiculteurs et fermiers. Après avoir quitté la plage, nous poursuivons notre promenade dans le delta pour arriver face à face avec du bétail qui broute librement en bord de route. (voir photo)
On a réservé près de 20 % du delta pour en faire un parc naturel, oû les amants du vélo s'en donnent à coeur joie... on a pensé à vous, Nicole et Guy! Le deltal constitue la zone humide la plus importante de Catalogne, avec une superficie totale de 7 802 ha. Le delta est une " volière"où se rassemblent cent mille oiseaux appartenant à trois cents espèces. Nous nous sommes arrêtés près d'une lagune oû supposément il y avait des flamants roses. D'oû nous étions, cela ressemblait davantage à des aigrettes blanches....

Le lieu nous rappelle étrangement la Camargue, en France, un autre delta, du Rhône, avec son bétail broutant en toute tranquillité au milieu des champs marécageux, avec ses rizières, ses flamants roses, ses salines, ses petites maisons au toit de chaume (voir photo). Il ne manque, ici, que ses chevaux blancs, ses cowboys et ses gitans.

mercredi 17 mars 2010

Mardi 16 mars 2010

C'est la journée des ports de mer...

  • TARRAGONA
Nous commençons la journée par une promenade au port de Tarragona, un port de mer commercial important sur le pourtour de la Méditerranée. La jetée est belle .... mais ce qui retient le plus notre attention, ce sont des graffitis.

Le premier, situé sur la poutre de métal rouillée qui soutient un viaduc, a été fait par un graffiteur (e) incognito. On dirait une combinaison Tapiès ( ce peintre catalan dont nous avons vu les oeuvres récemment, sur lesquelles apparaît toujours une croix)-Miro (pour les formes) (voir photo).

Les deux autres se trouvaient sur un mur adjacent. Ils semblent plus "officiels", ceux-là...(ils font chacun environ 12'X12' (voir photos). À remarquer... les regards! Mais que disent-ils au juste?

  • LA COSTA DAURADA

Nous continuons notre périple de découverte, en direction du sud, en suivant le littoral. On l'appelle la Costa Daurada (qui signifie côte dorée). Il a court de Barcelone à Valence, sur 150 km environ.

On voit se succéder de splendides plages de sable fin, mais aussi de nombreux centres touristiques. On a cherché en vain ces petits ports de mer pleins de charme oû il fait si bon se retrouver. Ils ont disparu au profit d'un boom immobilier et touristique. Il y a tellement de condos construits les uns sur les autres que cela doit être l'enfer en saison. Mais, il n'y a rien à redire sur l'aménagement. Tout est fait avec goût. À titre d'exemple, ce beau parc en bordure de mer (voir photo).

On y trouve même des engins à musculature. Richard en a profité pour tenter de perdre quelques onces ... (voir photo)










  • AMETLLA DE MAR
L'activité économique va bon train. Contrairement à ce que nous avons observé en Grèce par exemple(plus particulièrement dans le Péloponèse), beaucoup de gens vivent ici de la pêche. À Ametlla de Mar, tel que le mentionne le guide Michelin, nous avons assisté, en fin d'après-midi, à la rentrée des bateaux au port (voir photo).

Une fois déchargé du bateau, le poisson est amené à la ''bourse du port'', là oû se déroule, à la criée, la vente des prises de la journée. Impressionnant à voir ! L'événement de la journée ...(voir photos)











  • L'AMPOLLA
Nous décidons de nous arrêter à L'Ampolla pour la nuit. Il y a un petit port de pêche et de plaisance tout juste au centre de la localité. Du balcon de notre chambre d'hôtel, nous pouvons le voir. Magnifique! (voir photo).

Il y a très peu de touristes en ville. Au point que parfois les commerçants nous regardaient comme si nous arrivions d'une autre planète. Mais il paraît qu'au cours de la semaine de Pâques, il en sera tout autrement.

mardi 16 mars 2010

Lundi 15 mars 2010

Sur la route des vins ...

Première journée de notre escapade pré-printanière. Nous nous aventurons dans l'arrière-pays barcelonais, sur la route des vins (voir photo)

Première surprise : tout est en fleurs. On découvre un champ d'amandiers (voir photos)


.

Nous nous amusons dans la campagne. Ici, avec les choux (voir photo)
Mais voilà que les choses tournent au vinaigre. C'est la bataille ... qui commence ,,, avec des balles de neige (il faut dire que nous sommes en montagne et que nous passons un col élevé en altitude) (voir photo)




Nous tentons de retrouver la paix de l'âme dans le monastère de SANTES CREUS (les Pères Sainte-Croix, on connaît ça !...) (voir photo)







Mais il n'y a rien à faire, nous demeurons fâchés dur, dur..., chacun de notre bord (voir photo)







Comme cela n'est pas dans nos habitudes de rester fâchés très longtemps, nous tentons un rapprochement (voir photo)


Que d'effort doit-on dépenser pour empêcher une union de s'écraser !!!!! (voir photo).





Le soir, nous nous retrouverons dans la ville de Tarragona, une des grandes villes de Catalogne (après Barcelone). Nous nous réconcilierons avec une excellente bouteille de vin de la région ( un Penella de Montblanc), un pur délice pour 14 euros.



dimanche 14 mars 2010

Dimanche 14 mars 2010

HASTA LUEGO !!!!!

Nous nous préparons à quitter Barcelone pour quatre jours. VIVE LES VACANCES !...

Nous avons loué une voiture dans le but d'aller découvrir la campagne environnante. En plus, la météo s'annonce particulièrement belle. Déjà aujourd'hui, nous nous sommes offerts en pâture à l'astre lumineux durant quelques heures. un bel après-midi à ne rien faire, à flâner, à lire un bout du journal Le Monde, à prendre un cafe con leche, à regarder les enfants jouer sur la place Concordia. En plein milieu de Barcelone, on se croirait sur la place d'un village !

Donc, demain, nous quittons. TÔT !

Première destination, la route des vins et des monastères, dans la région du Penèdes, à une heure du centre de Barcelone ( les mousseux Codorniu et Freixenet viennent de cette région).

Ensuite, seconde destination, la mer et la côte Daurada (nous gardons la Costa Brava pour plus tard...), le littoral de Tarragone, au sud de Barcelone.
















Puis, nous verrons....peut-être vers le nord-ouest, en direction du Pays basque...

Nous apportons l'ordi et notre périphérique mobile, mais pourrons-nous nous connecter à Internet dans les coins plus en retrait de la civilisation oû nous allons ? No lo sabemos.

À bientôt ! HASTA LUEGO, AMIGAS Y AMIGOS !

jeudi 11 mars 2010

Jeudi 11 mars 2010





Tomber ou ne pas tomber des nues...
"that is the question !"


Devinez quoi ? Nous avons vu Gilles Duceppe à la télévision espagnole, aux nouvelles, parmi les nombreux clients du restaurant du parlement à Ottawa qui étaient là pour déguster de la viande de phoque...Le fait de mettre du phoque au menu du parlement canadien fait des flammèches ici. ''VAT DE FOK !''... telle est l'expression entendue dans la rue aujourd'hui.



Encore une fois la télé européenne nous a montré des scènes sanglantes d'abattage de blanchons filmées à partir d'un hélicoptère. C'est là que j'ai dit " Moi, je ne suis jamais allée en hélicoptère". Richard m'a répondu : "Cela me donne une idée. On pourrait aller en téléphérique au-dessus du port. Cela te donnerait une petite idée de ce que c'est que de se promener en hélicoptère". C'est ainsi que notre programme de la journée fut établi.


Y aurait-il un lien entre le parlement canadien et le téléphérique ? Avec ces deux-là, on a toujours l'impression d'être au-dessus du vide ?










Sous un ciel absolument maggggggggnifique, le téléphérique a parcouru peut-être un kilomètre au-dessus des marinas et de leurs bateaux, du sable et de sa mer, d'une autoroute et de ses voitures (voir photos)









Dans la cabine, Anglais, Japonais, Français et Québécois se côtoyaient dans un silence religieux, occupés qu'ils étaient à prendre des photos de ce moment magique (voir photo).



Avant de réintégrer le téléphérique pour le retour, nous sommes allés rendre visite à la mer (voir photo).





Richard avait le goût de s'offrir en toute gratuité--une gratuité faite de pureté, d'innocence et de nudité -- à cette mer ensoleillée. J'ai réussi à retenir son élan naturel jusqu'à un certain point. Et c'est le torse nu qu'il s'est présenté devant sa mer (voir photo).





À sa vue, une sirène lui a lancé un appel langoureux l'invitant à aller la rejoindre. Il a su lui résister, et s'est finalement réfugié dans mes bras. OUF !! (voir photo)





C'est là qu'on a vu cette femme-poisson, acceptant mal cette rebuffade de la part de l'être si désirable, si désiré, s'auto-transformer en statue de granit. (voir photo)





Revenus sur la colline de Monjuic, nous avons pris quelques minutes pour nous promener dans un jardin parsemé d'arbres aux formes singulières, avec un tronc qui se répand au sol tel une pieuvre avec ses grosses et grasses tentacules (voir photo).

lundi 8 mars 2010

Lundi 8 mars 2010 - Journée des femmes


Alerte au "TSUNA-NIEVE"

Pendant qu'encore hier, les fleurs et nous profitions béatement du soleil (voir photo), nous étions loin de nous douter que dame nature était à nous concocter en catimini une surprise de taille. En effet, qui aurait pu prévoir qu'une tempête de neige, accompagnée de nombreux coups de tonnerre, allait aujourd'hui nous surprendre, nous et tous les Barcelonais.

C'est avec le sourire en coin qu'en prenant notre café ce matin nous nous avouions, qu'à certains égards, la neige nous manquait. Jupiter a dû entendre notre complainte !

La ville se retrouve donc sous le choc, totalement paralysée, mais aussi en plein éblouissement devant cette épaisse couverture de blancheur qui s'est installée sur elle. Nous avons pris quelques photos depuis la fenêtre de notre appartement (voir photos)




n'éprouvant nullement le besoin de nous mettre le nez dehors, pour ne pas prendre le risque de nous ''faire entrer dedans'' par une auto, une moto ou un autobus (voir photo)


Les pneus à neige, ici ?... ni vus ni connus!
Feliz Navidad !



8 MARS - JOURNÉE DES FEMMES
, BONNE FÊTE À TOUTES !

JOYEUX ANNIVERSAIRE, ÉLAINE !

dimanche 7 mars 2010

Dimanche 7 mars 2010

Parlons ART
  • ARTS VISUELS
Notre séjour à Barcelone est particulièrement enrichissant du point de vue des arts visuels. Il y a de nombreuses expositions d'envergure à voir en art contemporain. Voici ce que nous avons vu récemment.

Fundacio Antoni Tapiès


En fin de semaine, c'était la réouverture de la Fundacio Tapiès (après trois ans de rénovation). Nous y avons fait une visite. Nous y avons vu une exposition présentant une rétrospective des oeuvres des vingt dernières années d'Antoni Tapiès, le peintre probablement le plus célébré à Barcelone (cliquer sur le titre "Fundacio Antoni Tapiès" pour voir les oeuvres).

Des grands formats, telle une murale, avec du sable agglutiné oû le doigt a laissé une trace en creux, des couleurs de terre, des écrits, une croix. On apprécie des images épurées, inspirées par l'environnement immédiat de Tapiès, mais surtout cette liberté qu'il a d'utiliser des matériaux de tous ordres sur une toile qui devient parfois sculpture. Inspirant.

Annonciateur de l'Arte Povera, Antoni Tàpies introduit des matériaux non académiques dans ses tableaux, qui s'apparentent parfois à des sculptures tant les reliefs y sont marqués. Dans les années 1950, poussière, argile, poudre de marbre s'insèrent ainsi dans sa peinture, avant que ne les y rejoignent, deux décennies plus tard, de véritables objets, chaussures, vêtements, voire pièces de mobilier.

Ce Catalan, né à Barcelone en 1923, a baigné dans un univers de livres et se passionne pour la philosophie, la théologie et l'art oriental. Victime d'une grave maladie pulmonaire à dix-huit ans, le médecin qui le soigne est un ami de jeunesse de Picasso. Introduit par ses soins, il va trouver le maître à Paris, dans son atelier. En 1949, c'est un autre grand nom de la peinture espagnole qu'il rencontre, Joan Miró qui l'influence énormément, tout comme Paul Klee. Tàpies partage avec ce dernier une approche neutre de l'artiste, à une époque où la plupart sont engagés auprès du Parti communiste.

Tàpies n'en porte pas moins un regard critique sur son temps, sa peinture en soulignant la vacuité et la brutalité. Les croix qui la parsèment sont autant de références aux cimetières remplis par les morts de la Guerre civile espagnole et de la Seconde Guerre mondiale.

(extrait: http://www.ina.fr/fresques/europe-des-cultures-fr/notice/Europe00223/rencontre-avec-antoni-tapies-)


ATOPIA, Arte y ciudad en el siglo XXI au Centre de cultura contemporania de Barcelone (CCCB)

Une exposition d'envergure explorant le thème de la relation de l'homme avec la ville, à l'aide principalement de la photographie. Quelques oeuvres nous ont particulièrement touchés. En particulier, les peintures de Dana Schutz, de New York, dont celle intitulée Autopsy of Michael Jackson, montrant le chanteur étendu, nu, sur une table à la morgue avec l'étiquette d'identification à l'orteil, ses vêtements de scène sagement pliés à côté sur une petite table

(Pour en savoir plus sur l'exposition, cliquer sur le titre du présent paragraphe).

HASTA LUEGO !





Dimanche 7 mars 2010

POT-POURRI


Quelques petits commentaires, réflexions, constatations à partager avec les personnes qui continuent de nous lire... Oû es-tu MAB? STEPH? GEORGE? KATHERINE? CLAIRE? LUC? GILLES? GUY? Donc...

  • Ça fume pas mal fort par ici. Très difficile de trouver un restaurant sans fumée. Les Barcelonais sont vraiment en retard à ce chapitre sur les principales villes d'Europe.

  • Les souris, ici, n'en finissent plus de danser... de vraies petites folles! C'est peut-être dû à l'absence des chats! On n'en a pas vu UN SEUL depuis notre arrivée à Barcelone.

  • En tant que piétons, nous nous sentons choyés. À chaque coin de rue, boulevard, artère, etc., il y a une large section qui nous est réservée pour traverser. Il y a un feu de circulation qui nous indique que c'est le temps d'y aller... et le feu est vert pendant un très long moment... pas besoin de courir, de s'énerver, on peut continuer de manger sa ''crème à glace'' sans risquer d'en perdre 1 ou 2 boules!

  • On valorise ici beaucoup le transport en commun. Le métro et l'autobus (très modernes) ne coûtent pas cher (7.80 Euros pour 10 billets), ils sont toujours à l'heure et passent très fréquemment.

  • Contrairement à Paris, par exemple, les toilettes publiques sont plutôt rares. Mais les commerçants ne s'objectent pas à ce que les personnes souffrant de faiblesses prostatiques utilisent les leurs. Donc, Michel, tu n'aurais rien à craindre ici... ni toi non plus d'ailleurs, Justine!

  • La publicité se fait ici extrêmement discrète. Aucun édifice, et je dis bien AUCUN, n'est défiguré par des panneaux publicitaires. Il nous est même difficile de débusquer un McDo (voir photo). Cela découle probablement de l'importance qu'accordent les citoyens d'ici, et leurs décideurs, à la préservation de la beauté des choses, et à leur intégration harmonieuse dans la cité.

  • Les automobilistes n'actionnent que très rarement leur klaxon et ne font jamais crisser leurs pneus. L'automobile est donc beaucoup moins qu'ailleurs une source de ''tension extrême''.

  • Pour Réjean et ''Poto'': la seule voiture américaine vraiment présente ici est la Ford. Nous avons vu quelques Chevy. Pas une seule Chrysler. Et oû sont les stations-services?

  • On semble aimer beaucoup les enfants ici. En plus de 6 semaines, nous n'avons jamais entendu un seul adulte élever la voix contre un enfant! On les voit plutôt calmement leur parler, leur sourire, les embrasser. On voit beaucoup d'enfants tenir, dans la joie, la main de leur grand-parent.

  • Les gens n'ont aucune retenue à se donner de gros, longs et sonores bisous en public. Que ce soit entre amis, entre parents, entre amoureux... c'est SMAC, SMAC, SMAC!

On termine ici ce petit aparté en vous faisant, nous aussi, des SMAC on ne peut plus juteux!

jeudi 4 mars 2010

Jeudi 4 mars 2010


La SAGRADA FAMILIA
(suite du 20 février 2010 - voir les photos de ce jour)

Aujourd'hui jeudi, jour de semaine (il risque de ne pas y avoir foule au guichet d'entrée), jour ensoleillé et chaud (c'est plus agréable), toutes les conditions sont réunies pour nous permettre ENFIN! de visiter tranquillement et en détail ce magnifique ensemble.

Il y a trois façades. Nous nous attardons d'abord à celle consacrée à la Passion et à la Mort (car c'est par là qu'on nous fait entrer). Les sculptures de cette façade, de Josep Maria Subirachs , réalisées en 1927, monumentales et minimalistes dans le coup de ciseau, attirent notre attention (voir photos - cliquer sur les photos pour agrandissement)


L'intérieur est en travaux (voir photo). Plus de deux cents personnes y sont engagées.








Mais cela ne nous empêche pas d'admirer ces colonnes telles des arbres qui s'élancent vers le ciel et formant une forêt avec canopé (voir photo).






Une prouesse technique. Pour l'architecte Gaudi (voir photo), auteur de ce projet hors de l'ordinaire, la nature est sa principale source d'inspiration.



Nous voici à nouveau à l'extérieur, admirant la façace de la Nativité, construite celle-là du temps de Gaudi (mort en 1926) (voir photo).






Le style est tout à fait différent, beaucoup plus touffu (voir photos).











Le poids d'une ÉNORME colonne de l'entrée est soutenu par une "tortue"!! Quelle créativité ! (voir photo).









La troisième façade, en construction, sera celle de la Gloire. Chaque façade a quatre tours pour les douze apôtres. Nous sommes montés dans l'une d'elles (voir photos)










Quatre autres tours sont pour les évangélistes et entourent une flèche symbolisant le Christ (voir photo)







Certaines tours se terminent pas une " corbeille de fruits" en verre de Venise, construites selon modèle (voir photos)












(Le modèle)






Nous serons morts avant que cette oeuvre magnifique, séduisante (voir le plan sur la photo), ne soit terminée.


Encore une fois, nous sommes demeurés bouche bée devant les prouesses architecturales et de design, qui mettent en évidence l'imagination, l'originalité et les connaissances scientifiques de Gaudi. On parle ici de prouesses uniques au monde, et les réactions de la foule qui se meut religieusement autour de cette oeuvre monumentale en font la démonstration.



Pour plus de détails, suivre le lien http://www.linternaute.com/savoir/grand-chantier/construction-sagrada-familia/